lundi 23 juillet 2012

Pêche à la mouche en lac de montagne

Ce weekend,  le temps était très variable, mais samedi soir après observation de la météo, j'ai décidé que dimanche ce serai pêche en lac de montagne.
Passages nuageux et vent à 20 km/heure, avec risque de rafale à 55 km/heure
Cette randonné croisera plusieurs lacs en eau ainsi que des lacs asséchés.
Ce qui me frappe c'est l'activité de surface, des dizaine de gobages.
Après une heure de pêche infructueuse, je passe à la pêche a la mouche,
les résultats ne se font attendre.
 

vendredi 20 juillet 2012

jeudi 19 juillet 2012

Pêche en eaux sauvages

Depuis quelques semaines dans ma tête cette rivière envoute mes pensés. J'ai convaincu Alan de me suivre dans ce trip halieutique.
Départ de Grenoble à 4h du matin, c'est après 9hoo du matin que nous nous retrouvons au bord de cette majestueuse rivière.
A peine nos chaussures foulent les galets qu'un garde de pêche sort de nulle part pour nous demander nos cartes. Il faut dire que la législation et très particulière ici.
Il y a des règlements dans le règlement...
Ici certaines portions de rivière ouvrent à la pêche à 10 heures du matin.
La taille de capture des truites est 23 cm, ou 60 cm en fonction de ce que tu pêches.
En plus du timbre halieutique, d'une carte fédérale, il faut pour pêcher une carte de pêche pour la rivière et si tu souhaites garder un poisson il te faut une carte pour noter ta ou tes captures 5 au plus (carte payante), et tu as droit à une truite par jour, pour garder ta truite journalière il te faut une "bague de capture" qui te coûte 25€...
Impossible de retourner cette photo... 
Mais on peut voir que le marnage est important.
Après avoir discuté avec le garde 20 bonnes minutes, il nous dit "dépêcher vous de pêcher car EDF lâche de l'eau à 9H30"... Levés depuis 4 heures, pêcher 10 minutes avant le déluge... Pas cool.
J'avais décidé de pêcher aval et Alan amont. Il est 10 heures, j'ai fait plusieurs truites et l'eau monte... Je rejoins Alan qui comme moi pêche aux appâts naturels. Je profite de la montée des eaux pour expliquer les fondamentaux de cette pêche. A l'abri du courant, derrière un gros bloc, il y a sous 1m60 d'eau plusieurs poissons que l'on prend tour à tour.
On décide de changer de secteur de pêche et de technique... On se retrouve dans l'embouchure et Alan pêche en mer dans les rouleaux!
Avec le lâcher d'eau d'EDF il y a des "lâchers" de canoës et raftings. Il en faut pour tout le monde.
Le module de la rivière est multiplié par 20, oui 20 fois plus d'eau...

Tiens un Chevesne!
J'ai pris d'autres photos de la rivière et de ses truites, mais je ne retrouve plus mon apn étanche...
Nous sommes retournés pêcher dans le fond de la vallée de 19h à 22h. Les truites étaient très actives.
Alan et moi avons fait un festival de prises, dommage je n'ai pas les photos...
C'est à 2 heures du matin que nous nous sommes couchés, elle est loin cette rivière!

mercredi 11 juillet 2012

Pêcheur dans l'eau...




 C'est bien camouflé que je retrouve Alan au milieu des poissons


lundi 9 juillet 2012

La vallée des merveilles

La météo annonce peu de perturbation en journée, mais quelques passages nuageux pour la soirée mais sans orage. 
C'est décidé demain on va en montagne.
 J'avais planifié un départ de randonnée très matinal. 
Mais plusieurs éléments ont bouleversé mon plan!
Oui, nous ne sommes pas les seuls à vouloir grimper sur la montagne. 
Sur la même route, il y a 7000 cyclistes qui participent à la course la "Marmotte" 
C'est donc 7000 courageux qui vont gravir en point d'orgues l'Alpe d'Huez
comme récompense pour celui qui va passer la ligne d'arrivée!
 Quand certains finissent leur course nous commençons la notre, il est 13H30 quand nous passons la ligne de départ! C'est un drôle de départ matinal...
 Voila l'un de nos objectif du jour, un lac où il y du le saumon de fontaine majoritaire après une grosse heure de marche et 500m+.

 Ma ligne à l'eau c'est avec beaucoup d'attention que j'observe.
 C'est très vite que le poisson se montre à moi.
 Après deux heures de pêche, nous quittons ce lac car notre découverte n'est pas finie.
 Je décide de sortie du sentier pour couper à travers une combe. C'est là hors du sentier que je vais découvrir une carcasse de 80 cm, une colonne un bassin, mais pas de membre ni de tête.
 Ce qui me perturbe c'est les vertèbres au dessus des côtes, car elles ont une excroissance, on dirait une nageoire dorsale. Après observation sur le net, nombreux sont les animaux avec cela.
Mouton, loup, chien, chamois... Difficile de savoir quel était cet animal, je ne suis pas anthropologue, et encore moins le Dr Brennan, on n'est pas dans BONES!.
 
 Le massif que nous traversons est régulièrement parcouru par les Chasseurs Alpins et j'ai trouvé une cible en bois avec un silhouette humaine. La silhouette est bien trouée!!! L'ennemi n'a qu'a bien se tenir loin de la ligne de défense Française!
 Beaucoup de névés sur notre parcours qui nous fait franchir plusieurs cols successifs.

 Nombreuses sont les marmottes ici, mais c'est la première fois que j'en vois autant sur la neige.
 Enfin un nouveau lac, le plus grand de notre itinéraire
 Le troisième lac du jour.
 Le parcours passe au bord du névé. Lors de notre passage en fin de journée, un morceau du névé est tombé dans le lac.
Nous sommes un peu intrépides!!!
 Encore un col et on arrive au bord d'un autre lac turquoise.

 On arrive sur les vestiges militaires.
Ici la montagne est trouée comme du gruyère!
 La sortie de secours
 La porte blindée!
 Devant moi des bouquetins, qui sortent de l’édifice militaire par la porte d'entrée principale
Il doit y avoir dans le lot le Général Bouquetin!
 Je suis fasse ou soleil et ce ne sont que des ombres chinoises de l'armée des montagnes que je prendrais
 La un poste avec sa "cloche" pour l'observation à la jumelle et poste de tir à la mitrailleuse.
 Le temps fait son travail.
 L'entrée principale d’où est sortie l'armée des bouquetins!
Sur le bord du lac encore des vestiges militaires
 J'ai pu retrouver les bouquetins non loin de là.

 Au total 6 bouquetins, 4 mâles et deux femelles.

 Fleurs et animaux sont bien heureux ici.
 La vie pastorale est très présente. Humm les futurs bons fromages...
 Il est tard et le soleil nous gratifie de ses plus beaux rayons...

mercredi 4 juillet 2012

Comment vive les poissons dans une retenue de barrage?

 
Débutée en novembre 2010, cette thèse est menée sur la retenue des Bariousses qui alimente l’usine hydroélectrique EDF de Treignac en collaboration avec l'Institut de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (Irstea, ex Cemagref).
Cette thèse a deux objectifs principaux :
•    identifier les préférences d'habitat des principales espèces présentes,
•    étudier le comportement d'espèces cibles en lien avec les différentes variables environnementales (variation de niveau d'eau liée à la production hydroélectrique, température, période de l'année et de la journée...).
Cette étude, qui se déroule sur 3 ans,  est innovante dans la mesure où elle s'intéresse à la vie des poissons dans les retenues en amont des barrages. En effet, depuis une quinzaine d'années, EDF mène, avec différents partenaires, des études sur l'impact de la variation du niveau d'eau sur le milieu aquatique, en particulier à l'aval de ses usines hydroélectriques.
La méthode de télémétrie acoustique utilisée permet l'étude des déplacements des poissons dans la retenue. 40 hydrophones ont été placés au fond de la retenue, entre 6 et 15 m de profondeur. Ils enregistrent les positions des poissons à raison d'un signal toutes les 90 secondes.
Le marquage des poissons a débuté en mars 2012, il se poursuit jusqu'à l'été. Les espèces concernées sont le sandre, le brochet, la perche et le gardon. Après capture à la ligne et au filet, les poissons sont placés dans des bacs de stabulation ce qui permet leur repos et leur récupération. Sous anesthésie, une petite opération permet la mise en place de l'émetteur à l'intérieur de la cavité abdominale. Un marquage externe supplémentaire, accroché à la nageoire dorsale, permet l'identification par les pêcheurs. Suit un relevé précis de son sexe, de sa taille et de son poids. Un prélèvement d'écailles permettra en laboratoire de déterminer son âge. Le poisson est relâché après réveil et repos. A terme 110 poissons seront ainsi équipés d'émetteurs.
Des opérations de récupération des données contenues dans les hydrophones par des plongeurs seront réalisées d'ici fin 2012. Les données ainsi collectées seront interprétées en 2013.